Titre : Transférés
Auteur : Kate BLAIR
Edition : Michel Lafon
Nombre de pages : 262 pages
Résumé :
Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d'une société qui touche à la perfection.
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille chérie d'un politique qui se voit déjà Premier ministre d'Angleterre. Atteinte d'un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier Transfert. Mais à l'hôpital, Talia sauve une fillette d'une agression, et cette petite fille des ghettos lui fait découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé. Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru... y compris son propre père.
Mon avis :
Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions Michel Lafon pour ce partenariat et leur confiance.
La couverture et la quatrième de couverture offraient une histoire prometteuse et bien que j'ai passé, sincèrement, un excellent moment de lecture, le livre n'arrive à la hauteur de ce à quoi je m'attendais.
Dans son ensemble, l'histoire est bien construite et structurée, tout est crédible et l'auteur parvient même à maintenir l'intérêt tout le long de la lecture. On a vraiment envie de savoir ce qui va se passer pour nos protagonistes.
Les personnages sont bien travaillés et crédibles, eux aussi.
Donc, tous les éléments sont là pour passer un bon moment, la fin aussi est relativement bien aboutie.
Alors, où est le problème ? Je ne sais pas trop. Probablement de mes attentes, je suppose.
Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je m'attendais à quelque chose de plus dark, avec des manigances politiques, sociales plus profondes, des intrigues plus poussées et plus dangereuses.
Si je devais donner un bémol pour ce livre, c'est qu'il est un rien "gentillet", l'idée est juste génial : transférer les maladies des gens "politiquement corrects" sur des criminels, ça ouvre la voie à des possibilités de dingue ! Mais l'auteur reste dans la surface et le gentil. On parle de rhume, de grippe, une fois ou deux on parle de tuberculose... Mais on ne parle pas de cancer, on ne parle pas de l'état des gens, on évoque vaguement le protocole subit par les condamnés, mais je trouve qu'il y aurait eu tant et tant à en dire.
Il n'y a pas de vrai "méchant", pas de sale type ou d'horrible bonne femme qu'on ne supporterait pas. Oui, on a bien un type ou deux un peu irritant mais rien ne vient bousculer les émotions.
Voilà ce que je reproche à l'auteur, il n'y a pas de véritable prise de risque. Pour une idée aussi bien trouvée, c'est un peu manquer le coche mais ça reste malgré tout une excellente lecture.
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