Titre : Le Journal Rouge
Auteur : Lily HAIME
Edition : MxM Bookmark (Infinity)
Nombre de pages : 545 pages
Résumé :
« Avec quelle force me battrais-je encore pour quelques mots ? Des mots… Des mots que nous jetions sur le papier ; une drôle de façon de lever le poing ; de hurler. Des mots pour se révolter. Des mots pour tout changer ! »
Nous sommes en 1965, à Washington. Tout le monde reprend en chœur les refrains des Beatles et les slogans lors des marches citoyennes. La jeunesse se soulève contre la ségrégation, contre la Guerre. La jeunesse veut aimer sans contraintes. C’est la génération hippie. Rose a passé des années dans un pensionnat pour jeunes filles et si elle regarde de loin cette nouvelle liberté, elle ne se sent pas le droit d’y plonger. Orpheline, recueillie par un oncle Colonel dans les Marines et basé à Saigon, Rose se sent prise au piège. Elle invente alors Max. Un pseudonyme derrière lequel elle se cache pour écrire des chroniques dans un journal universitaire.
Alec est un activiste. Il se bat pour un monde en paix, pour toutes les vérités. Il se bat surtout pour mettre fin à cette guerre, au Vietnam, qui emporte trop de jeunes soldats. Avec ses amis, il travaille pour un petit journal clandestin. Le Aldous. De communautés hippies en sit-in, il a toujours un stylo à la main et la rage au cœur.
C’est la passion de l’écriture qui les réunira. C’est pour l’autre qu’ils se dépasseront. Ensemble, avec le Aldous et cette jeunesse éprise de liberté, d’égalité et de paix, ils brandiront la plus grande de leurs armes : les mots. De manifestations en désobéissances civiles, dans une société qui refuse encore de les émanciper, ils se battront pour leurs droits, pour leurs lois, pour leur vie. Malgré les dangers de la vérité et ceux qui voudront les faire taire, malgré l’ombre de la conscription et de cette guerre qui finira par les rattraper, Alec et Rose deviendront la voix de ceux qui ne peuvent plus parler. Sans jamais cesser de s’aimer.
« Continue de te battre pour toi, pour moi, pour les autres. Continue de te battre aussi fort que je t’aime et rien dans ce monde ne pourra jamais te résister. »
Nous sommes en 1965, à Washington. Tout le monde reprend en chœur les refrains des Beatles et les slogans lors des marches citoyennes. La jeunesse se soulève contre la ségrégation, contre la Guerre. La jeunesse veut aimer sans contraintes. C’est la génération hippie. Rose a passé des années dans un pensionnat pour jeunes filles et si elle regarde de loin cette nouvelle liberté, elle ne se sent pas le droit d’y plonger. Orpheline, recueillie par un oncle Colonel dans les Marines et basé à Saigon, Rose se sent prise au piège. Elle invente alors Max. Un pseudonyme derrière lequel elle se cache pour écrire des chroniques dans un journal universitaire.
Alec est un activiste. Il se bat pour un monde en paix, pour toutes les vérités. Il se bat surtout pour mettre fin à cette guerre, au Vietnam, qui emporte trop de jeunes soldats. Avec ses amis, il travaille pour un petit journal clandestin. Le Aldous. De communautés hippies en sit-in, il a toujours un stylo à la main et la rage au cœur.
C’est la passion de l’écriture qui les réunira. C’est pour l’autre qu’ils se dépasseront. Ensemble, avec le Aldous et cette jeunesse éprise de liberté, d’égalité et de paix, ils brandiront la plus grande de leurs armes : les mots. De manifestations en désobéissances civiles, dans une société qui refuse encore de les émanciper, ils se battront pour leurs droits, pour leurs lois, pour leur vie. Malgré les dangers de la vérité et ceux qui voudront les faire taire, malgré l’ombre de la conscription et de cette guerre qui finira par les rattraper, Alec et Rose deviendront la voix de ceux qui ne peuvent plus parler. Sans jamais cesser de s’aimer.
« Continue de te battre pour toi, pour moi, pour les autres. Continue de te battre aussi fort que je t’aime et rien dans ce monde ne pourra jamais te résister. »
Mon avis :
Lily Haime, je connais. Et j'aime. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Le premier roman que j'ai lu de cette auteure est "À l'ombre de nos secrets", un roman qui m'a marquée, qui m'a émue, je le porte encore dans mon coeur aujourd'hui.
Aussi, après avoir entendu énormément de bien de ce roman-ci, je n'ai pas pu résisté. Et pourtant, je ne l'ai pas lu tout de suite. Pour tout expliquer (oui, j'ai envie de déballer ma vie aujourd'hui, il y a des jours comme ça...), je l'avais acheté au Salon du Livre de Paris en mars. Je l'ai terminé hier, en novembre. Shame. Shame. Shame (les vrais comprendront).
Mon seul regret est de ne pas l'avoir lu plus tôt. Si vous achetez ce livre, ne faites pas comme moi, ne l'installez pas trop confortablement dans votre bibliothèque, dans le coin PAL (Pile À Lire, pour ceux qui ne suivent pas), non, lisez-le, comme une urgence, comme une nécessité.
Quand j'ai entamé ma lecture, j'ai eu un peu peur de ne pas adhérer avec tout l'aspect hippie, guerre du Vietnam, activisme... Mais je me suis laissée emportée. Plus encore, j'ai été happée avec les personnages, je me suis retrouvée à leurs côtés. Je voyais les yeux verts de Rose et son air angélique et je pouvais admirer les cheveux si noirs d'Alec, contempler ses yeux insolents.
Je me suis attachée à tous les personnages. Tous (sauf Kaylee, c'est humainement impossible). Rose grandit tellement au fil de toutes ces années, j'ai adoré découvrir la femme qu'elle devenait, les barrières qu'elle a eu le cran d'abattre, que ce soit les siennes ou celles pour lesquelles elle s'est battue (le racisme, le féminisme, la guerre, l'oppression...). Alec est attendrissant et séducteur, fort, faible, sanguin, fougueux, bien sûr on ne peut que l'aimer. Et puis il y a tous les amis ; Chris, Peter, Rive, Sean, Line, Penny (et j'en oublie), chacun leur histoire, leur authenticité, on les aime.
À chaque fois que j'ai plongé dans ma lecture, j'étais saisie d'émotions, de fortes émotions. Que ce soit par l'histoire d'amour tellement bien construite que vit Rose et Alec ou tout ce qui leur arrive, la guerre, les combats à mener, on ne peut qu'être emporté avec eux.
Lily Haime a un talent manifeste et incontestable pour raconter des histoires. Sa plume est incroyable, élégante, poétique, immersive et terriblement efficace. Elle maîtrise le rythme, les descriptions, les dialogues, tout.
C'est un vibrant coup de coeur. Rose, Alec, l'Aldou et la guerre du Vietnam me poursuivront longtemps encore.