Titre : Te désirer
Auteur : Julie KENNER
Edition : Michel Lafon
Nombre de pages : 415 pages
Résumé :
Sauvage et d’une beauté rare, Evan Black incarne tout ce que les femmes désirent chez un homme. Sûr de son pouvoir de séduction, il cache derrière cette hardiesse un passé tumultueux…
« Je sais exactement quand ma vie a basculé. À l’instant précis où ses yeux ont croisé les miens et où je n’y ai plus vu le reflet insipide de l’habitude mais le danger et le feu, le désir et la faim. J’aurais sans doute dû m’enfuir. Je ne l’ai pas fait. J’avais envie de lui. Plus encore, j’avais besoin de lui. De l’homme, et du brasier qu’il avait allumé en moi…
On m’avait bien dit de ne pas m’approcher de lui. Peut-être aurais-je dû écouter ? M’échapper ? Mais mon désir était trop fort. Il y a des tentations auxquelles on ne peut pas résister. » Angie
Mon avis :
Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Michel Lafon pour ce partenariat.
Je me suis laissée tenter par ce livre tout d'abord pour la couverture qui a une certaine classe et puis pour donner une chance à ce style très en vogue pour le moment. J'avoue que je partais avec une certaine crainte : celle de ne lire que des passages de sexe ou de choses qui tournent autour.
Je dois dire, honnêtement, je suis mitigée, très mitigée.
Déjà, du sexe, il y en a beaucoup. Les amateurs du genre y trouveront donc leur compte, que ce soit des pensées, des allusions, des comportements, des conversations ou l'acte en lui-même, le livre transpire le sexe. Pour tout avouer, lorsque lors de ma lecture un passage de sexe arrivait, je lisais en diagonale pour passer plus vite parce que c'était régulièrement des scènes assez improbables et crues.
Derrière cela, on a un fond de romance, ce n'est pas du cul pour du cul (et c'est déjà ça) mais je n'ai pas trouvé de réelle profondeur malgré tout. Cela m'est plutôt apparu comme une obsession terrible, un besoin impérieux d'obtenir quelque chose (en l'occurrence ici quelqu'un...) mais pas tellement de sentiments.
Le comportement d'Angie m'a souvent agacée. Continuellement tourmentée, elle est à la limite de ne plus savoir comment elle s'appelle dès qu'Evan est dans son champ de vision, elle passe son temps à dire "Oh" (grand dieu que ce "Oh" m'a agacée!!) et elle a vraiment un langage de charretier : même pour se parler à elle-même, employer des termes comme chatte, queue et j'en passe... C'est dérangeant.
On n'échappe pas non plus à l'éternel cliché du mec magnifique, riche et un brin (enfin dans ce cas-ci ce n'est pas qu'un brin) bad boy... Et quelle surprise, ces deux autres meilleurs amis (et associés) sont tout aussi canons... Tiens, tiens...
Grâce à ce roman, j'ai confirmé ma première impression : la littérature érotique n'est pas faite pour moi. Je la laisse volontiers aux autres qui sauront mieux en profiter.
Je ne dis pas que ce livre est mauvais, mais comme il ne me parle pas, je ne saurais pas le juger à sa juste valeur.
1 commentaire:
Il semble que le prestige d'un éditeur fasse la qualité du livre. Les lecteurs vont naturellement vers les grands en se disant que c'est un gage de qualité. Mais est-ce toujours vrai ?...
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