Titre : Cendres
Auteur : Johanna MARINES
Edition : SNAG
Nombre de pages : 404 pages
Résumé :
Londres, 1888. Nathaniel et Luna vivent dans un quartier mal famé de l'East-End. Pour survivre, ils sont obligés de revendre les objets qu'ils ont volés.
Au même moment, à Westminster, Agathe accepte de devenir la domestique de la famille Henwoorth. Leur destin va basculer le jour où Nathaniel va découvrir un cadavre.
Agathe, une jeune femme plutôt naïve prête à tout pour payer les médicaments de sa mère malade. Celle-ci va être embauchée comme parurière chez les Henwoorth. Mais, rapidement, le fils ainé de la famille, Archibald, se montre étrange... Qu'attend-il vraiment d'elle ? Et si un tout autre destin l'attendait ?
Nathaniel Depford, un jeune homme de 27 ans, qui travaille comme allumeur de réverbères dans la vieille ville. Orphelin, il ne sait presque rien de ses origines. Mais, quand celle qu'il considère comme sa sœur, Luna, disparaît et que d'étranges cauchemars refont surface, son monde fragile vacille... Réussira-t-il à retrouver Luna avec l'aide de la police ? Ou devra-t-il faire chemin seul pour comprendre les forces obscures qui tirent les ficelles en coulisse ? Et si son passé le rattrapait ?
Mon avis:
Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions Snag
pour ce partenariat.
Voilà un roman qui attisait ma curiosité, une couverture
mystérieuse, un titre intriguant et un résumé alléchant, une bonne combinaison
en somme.
Si, globalement, j’ai passé un bon moment de lecture, je
trouve malheureusement que le texte comportait quelques défauts qui auraient pu
être facilement corrigés.
Je commence par l’univers. On annonce un steampunk et, si le
roman comporte des éléments du genre, je n’ai pas eu l’impression d’être baigné
dans cet univers. J’ai en majorité évolué dans un Londres au 19e
siècle. J’ai eu le sentiment que l’auteure ponctuait le récit de quelques
bricoles mécaniques pour rester vaguement dans le genre, mais pas suffisamment
à mon goût pour me sentir vraiment immergée. Par contre, l’intrigue est
relativement bien ficelée. Nous suivons principalement Nathaniel et Agathe qui,
au début du récit, ne se connaissent pas du tout. J’étais très curieuse de
découvrir ce qui allait les mettre en relation, comment ils allaient évoluer et
je dois dire que c’est bien amené. Les différents arcs narratifs sont bien
développés et finissent pour se croiser, formant une toile cohérente et
agréable à découvrir.
Je regrette par moment des choix scénaristiques peut-être un
peu faciles et accommodants pour l’auteure, des résolutions arrangeantes mais
certains y trouveront certainement leur compte.
Les personnages sont crédibles et bien construits. Bien que
je n’aie rien à leur reprocher, aucun d’eux ne m’a particulièrement touchée.
J’ai parfois un peu tiqué sur leur comportement et notamment compte tenu de
l’époque dans laquelle ils évoluent. Est-ce qu’une femme en 1880 passerait la
nuit sur le même matelas qu’un homme rencontré le jour-même ? Les
relations se tissent très (trop) vite.
Le style de l’auteur est bon, fluide et agréable à lire. Je
déplore toutefois des répétitions assez grossières qui auraient pu être facilement évitées.
Globalement, c’est un roman qui , à mon goût, comporte des
défauts dans les choix scénaristiques trop faciles et des résolutions
arrangeantes. J’ai noté parfois un peu de précipitation. Toutefois le thriller
est bien construit et haletant, il donne envie de connaître la suite et de
tourner les pages.
(Cet avis a été rédigé pour le blog Un brin de lecture : ici)
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