Titre : Les Maux Bleus
Auteur : Christine FÉRET-FLEURY
Edition : Gulf Stream
Nombre de pages : 200 pages
Résumé :
Armelle le sait depuis trois ans, elle aime les filles. Seul son carnet bleu est mis dans la confidence. L’adolescente solitaire et férue de lecture y confie ses peurs, ses espoirs. Elle lui parle d’Inès, une nouvelle élève qui l’attire. Lorsque son amie la rejette violemment, Armelle devient rapidement l’objet du mépris et des insultes de ses camarades. Pourtant, cet événement n’est qu’un tournant dans sa vie qui bascule définitivement un dimanche soir. Alors que ses parents découvrent son secret, Armelle est jetée dehors. Elle n’a que 16 ans quand, cette nuit-là, elle voit la porte de sa maison se fermer brutalement devant ses yeux. Seule dans la rue avec son carnet, elle doit apprendre à survivre… Mais est-elle vraiment seule ?
Mon avis :
Un roman qui interpelle, un roman qui suscite tant la curiosité que la réflexion. Un roman délicat et bien écrit.
Voilà ce que l'auteur(e/trice) nous propose avec son titre "Les Maux Bleus".
J'ai englouti ce roman en une petite soirée à peine (il faut dire qu'il n'est pas bien épais, 200 pages) et j'ai passé un très bon moment.
J'ai apprécié l'histoire d'Armelle qui se fait jeter par ses parents à cause de son orientation sexuelle (je n'arrive toujours pas à croire que, réellement, des gens arrivent à ces extrémités ... et avec leurs propres enfants... ça me sidère totalement). On la suit dans sa lutte pour se débrouiller, pour s'en sortir mais aussi on la suit dans son introspection.
Qui veut-elle devenir ? Quels sont les combats qu'elle souhaite mener ? Quelle va être sa position face au regard et au jugement des autres.
Cette histoire nous emmène au cœur de la détresse d'une adolescente et de sa rencontre avec les autres, ceux qui la rejettent mais aussi ceux qui lui viennent en aide.
J'ai particulièrement aimé le fait que l'auteur(e/trice) parvient à nous toucher sans être trop moralisatrice, le roman n'est pas lourd et larmoyant à l'excès. Tout est vraiment très bien dosé.
Je recommande cette lecture qui suscite le questionnement et l'ouverture d'esprit vers ... l'autre. Je n'ai pas envie de dire différence car cela me semble péjoratif. Or l'homosexualité n'a rien de péjoratif.
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