Titre : Lucide - Tome 1 : Initation
Auteur : Soraya DOYE
Edition : Alter Real
Nombre de pages : 384 pages
Résumé :
La nuit de ses dix-huit ans, Alaya découvre qu'elle est une Lucide, un être capable de vivre et de contrôler ses rêves. Sa rencontre avec Thomas, qui partage le même don, va la plonger dans un avenir inconnu où le danger sera omniprésent. Entre traques et révélations, elle devra se montrer impitoyable pour protéger sa famille et son secret. Guidée par son instinct et par son cœur, sa vie sera bouleversée à jamais. Une aventure au-delà des dimensions, à la limite de la réalité, au cœur de la Lucidité. Nous dormons en moyenne vingt-cinq ans au cours de notre vie. Si vous pouviez vivre consciemment vos rêves, que feriez-vous de toutes ces années ?
Mon avis :
Vous commencez à me connaître, un belle couverture couplée avec une quatrième de couverture alléchante... Et je suis faible. Oui.
Mais cette faiblesse me perdra... C'est certain. Et, pour le coup, j'aurais peut-être dû m'abstenir. Aoutch. Oui, c'est un peu dur, je le reconnais.
L'idée de base, l'exploitation des rêves, est vraiment géniale. Cet aspect-là du roman est bien traité, bien ficelé, on sent le travail derrière et je ne me suis pas posé de question, les explications données me suffisant.
Alors qu'est-ce qui n'a pas été ?
Ce livre m'évoque un peu une jolie pierre précieuse brute, non polie (ouep, j'ai envie de faire de la métaphore). La narration est un peu gauche, une succession de phrases parfois maladroites qui heurtent la fluidité de la lecture. Les dialogues manquent d'authenticité et de crédibilité. J'ai, plus d'une fois, levé les yeux au ciel par ces échanges un peu à côté de la plaque.
Si l'univers et la trame sont bien construits, ils sont toutefois amenés assez maladroitement. Il y a beaucoup, beaucoup de redites qui pèsent durant la lecture. Oui, le papa d'Alaya est merveilleux, gentil, plein d'amour et de bonnes intentions. Oui, Maya et Ethan sont tout pour Alaya, ils sont sa famille, son phare dans l'obscurité (roh, que je peux être poétique quand je veux...). Oui, les différentes façons qu'a Ethan d'appeler Alaya lui indiquent comment il se sent... ok, ok, on a compris. Il y a plein de petites redites parasites qui donnent l'impression qu'on nous prend un peu pour des gâteux incapables de retenir ce qui s'est dit quelques pages précédentes.
L'évolution des relations des personnages est assez maladroite aussi, l'auteur est beaucoup dans la description plutôt que la perception. J'aurais préféré plus de "show, don't tell", Pas de place à l'imagination ou à la déduction, on nous décrit tout dans les moindres détails, ne nous laissant pas la possibilité de faire nos propres conclusions.
La fin se précipite et arrive l'élément de fin que je n'ai pas du tout vu venir mais qui m'a semblé venir un peu de nul part.
Bref, une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne.
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