mercredi 6 juin 2018

Le Noir est ma Couleur, tome 2 : La Menace - Olivier GAY

Titre : Le Noir est ma Couleur, tome 2 : La Menace
Auteur : Olivier GAY
Edition : Rageot
Nombre de pages : 

Résumé : 

Alexandre a beau aimer se battre, il ne se souvient pas comment il s'est retrouvé sur ce lit d'hôpital, ni qui est cette Manon qui l'obsède.

Effrayée par ses nouveaux pouvoirs, Manon ignore comment les cacher à ses parents, les apprivoiser... et éviter Alexandre.

Quand les Ombres passent à l'attaque et qu'un nouvel élève arrive au lycée, la menace se précise.

Manon et Alexandre se rapprocheront-ils ou s'éloigneront-ils ?

Deux destins liés malgré les apparences...

Mon avis :

Forcément... Forcément... Il fallait que je lise la suite, ça va de soi. 

Alors qu'avons-nous pensé des retrouvailles avec Alexandre et Manon (oui, la fille a envie de parler d'elle à la 1e personne du pluriel, soyons fous de bon matin) ?

Et bien, que du bien. Nous retrouvons nos héros là où nous les avions laissés au tome précédent et une nouvelle aventure se présente à eux. Enfin, aventure... de nouvelles péripéties, de nouvelles complications. 

J'ai trouvé le travail de l'auteur remarquable avec Alexandre. En effet, dans le tome 1, ce dernier avait subtilement évolué au contact de Manon puis, à la fin du tome, pouf il oublie tout (je ne spoile rien, c'est dans la quatrième de couverture du tome 2!) et on retrouve Alexandre avec son caractère du début du tome 1. C'est peut-être bête, dit comme ça, mais ça apporte énormément de sens et de consistance dans l'histoire. 

J'ai énormément aimé l'évolution entre les deux protagonistes, j'ai aimé les voir se découvrir (se redécouvrir en l'occurrence) et le mystère qui plane autour de cette magie noire se lève, mais tout doucement, pas à pas et on sent que quelque chose se trame en arrière-fond et ça m'a l'air plutôt énorme.

Petite parenthèse, juste parce que j'ai envie de chipoter. Dans un dialogue entre Manon et Alexandre, ce dernier utilise l'adjectif "subversif". Je vous vois venir, vous allez me dire "Et?", et bien ça m'a interpellée parce que ça ne m'a pas paru crédible de la part d'Alexandre. Lui, il dit "ta gueule" et "va te faire foutre". Non pas que je le prenne pour un idiot, bien loin de là, il est même très intelligent mais dans l'intuition, la débrouillardise, l'instinct, mais pas dans les matières scolaires et, à fortiori le vocabulaire. Donc, c'est sûr, Alexandre n'est pas un demeuré qui aligne les phrases les plus simples, mais j'avais envie de lui dire "Manon, sors de ce corps !". J'ai d'ailleurs dû relire le dialogue pour m'assurer que je ne m'étais pas méprise sur les personnages. 
Et tu nous en fais tout un foin, me direz-vous ? Non, j'avais juste envie de faire ma chieuse 5 min...

Parenthèse terminé, j'ai vraiment adoré, ça a encore été un agréable moment de lecture et vivement octobre pour la réédition de la suite (et oui, toujours cette question de couverture...).

Et pour le mot de la fin, je dirais : "Paf le chien" (bordel, qu'est-ce que j'ai ri).

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